Les progrès depuis la COP26 – De nombreux engagements ne sont encore que des projets ; les pays développés n’ont pas réussi à augmenter le financement de la lutte contre le changement climatique pour les pays du Sud ; des pressions géopolitiques majeures ont placé l’action climatique au second plan ; et nous avons assisté à des catastrophes climatiques dans le monde entier.
L'écart de crédibilité ne suffit pas à encourager la décarbonation des entreprises et à stimuler l’investissement – Si plus de 90 % du PIB est visé par des objectifs de zéro émission nette, les émissions continuent d’augmenter, la déforestation en Amazonie atteint des niveaux records et les subventions aux combustibles fossiles s’élèvent à 420 milliards de dollars.
Les acteurs les moins responsables des émissions sont souvent les plus vulnérables aux conséquences du changement climatique – Les pays développés doivent assumer davantage de responsabilités et apporter le financement de lutte contre le changement climatique nécessaire pour remédier à cet écart de justice. De même, ils doivent limiter les pertes et les dommages en comblant l’écart d’adaptation.
À quoi ressemblerait une COP27 réussie ? – Pour que la COP27 soit considérée comme une réussite, les quatre écarts interconnectés doivent être comblés, mais les attentes ne sont pas très encourageantes. Rares sont les pays qui semblent disposés à revoir leurs engagements à la hausse, et il sera plus difficile de s’entendre sur la coopération internationale dans le contexte économique et politique mondial actuel.
Les résultats de la COP27 sont d’une importance capitale pour les investisseurs – nous serons donc sur le terrain pour coopérer de manière proactive avec les organisations, les décideurs politiques et les investisseurs.